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Discours/Cérémonie


Discours de l'un des commissaires du roi - E17521028(3)

Nature Discours de l'un des commissaires du roi
Code du discours/geste E17521028(3)
CODE de la session 17521026
Date 28/10/1752
Cote de la source C 7488
Folio 8r
Espace occupé 2p

Locuteur

Titre Monseigneur le maréchal duc de Richelieu
Nom Duplessis, de//
Prénom np
Fonction np


Texte :

Du samedy vingt huitieme dudit mois de relevée, president Monseigneur l'archevêque et primat de Narbonne.
Messieurs les commissaires du Roy etant venus dans l'assemblée y ont été reçeus avec le ceremonial accoutumé, et ayant pris leurs places, Monseigneur le marechal duc de Richelieu a dit que les fonctions et l'administration des Etats ayant été suspendues par l'arret du conseil du 28 fevrier 1750, le Roy avoit bien voulu accueillir favorablement la requete presentée a Sa Majesté par les deputés des Etats pour obtenir la revocation de cet arret et le maintien des Etats et privileges de la province, qu'il portoit a l'assemblée cette nouvelle marque de la bonté du Roy et de son affection pour la province dans l'arrêt du 10[e] de ce mois qui, en revoquant celuy du 28[e] fevrier 1750, rend aux Etats leur premier lustre et confirme la province dans tous ses droits et privileges d'une maniere qui semble ne laisser rien a desirer, que si d'ailleurs le Roy a cru devoir ajouter a cette loy quelque dispositions qui ne tendent qu'a rappeler celles des anciens reglements sollicités par les Etats eux mêmes, a en assurer l'ex(ecuti)on et a soulager les peuples, il annonçoit avec satisfaction a l'assemblée que Sa Majesté ecoutteroit favorablement les representations qui pourroient lui etre faittes a ce sujet, lorsqu'elles seroient fondées sur des motifs justes et raisonnables, qu'il ne doutoit pas que les Etats ne reçeussent avec respect et reconnoissance ce nouveau bienfait de S(a) M(ajesté) qui est le fruit des soins et du zele de M[gr] l'archevêque de Narbonne et de ceux qui ont travaillé sous ses yeux a soutenir les veritables interests de la province, qu'il se flatte qu'on ne doute pas qu'il a pris lui même (part) a une si importante negociation, qu'il a suivie et appuyée avec cet empressement que luy a inspiré dans toutes les occasions un veritable attachement pour la province et pour les Etats dont il ne cessera jamais de leur donner de nouvelles preuves.