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Délibération 16811217(02)



Nature Délibération en séance plénière
Code de la délibération 16811217(02)
CODE de la session 16811120
Date 17/12/1681
Cote de la source C 7213
Folio 21r-22r
Espace occupé 1,33

Texte :

Monseigneur l'evesque de Lodeve a dit que les propositions qu'on a fait jusqu'à cette heure aux Estatz de favorizer l'establissement d'une academie dans la province où les jeunes gentilhommes pussent estre elevez aux exercices qui conviennent a leur condition ont esté accueillies avec tant d'agreement qu'il ne peut douter que par ce mesme esprit l'assemblée se porte encore a fortifier celle que le sieur Plateville a estably dans la ville de Carcassonne, qu'en l'année 1672 les Estatz accordèrent au sieur de Poix une somme de quinze cent livres pour l'aider a establir une academie dans ladite ville, laquelle somme luy devoit estre payée chaque année tant et sy long tempz que cette academie subsisteroit, qu'il y tiendroit le nombre de maistres necessaires et que les Estatz en verroient le fruit, ce qui estoit demeuré sans execution de la part du sieur de Poix, et les sieurs Vitrac frères ayant offert l'année suivante leurs services aux Estatz pourveu qu'il leur plut les aider a soustenir cette despense en leur donnant le mesme secours qu'ilz avoient deliberé en faveur du sieur de Poix, prometant en ce cas d'establir une academie dans la ville de Montpellier pour l'education de la noblesse, l'assemblée leur accorda la meme somme de quinze cent livres pour leur estre paiée ou a l'un d'eux chaque année tant que ladite academie subsisteroit et que le public en auroit de la satisfaction, mais que cet establissement n'ayant pas eu le succez qu'on en avoit esperé et les estats ayant esté informez l'année derniere que le sieur Plateville avoit estably une academie a Carcassonne où les jeunes gentilhommes de la province recoivent une très bonne education, deliberèrent le 13 decembre 1680 que la pension de quinze cent livres qui avoit esté accordée au sieur Vitrac par deliberation du 16 janvier 1673 seroit partagée a l'avenir entre ledit sieur Vitrac qui tenoit une academie dans la ville de Montpellier et le sieur Plateville qui en avoit estably une a Carcassonne afin de les engager par l'emulation que cela produiroit entre eux a servir le public avec plus d'assiduité, mais que depuis ledit sieur Vitrac estant allé prendre de l'employ en Allemagne, il sembloit qu'il estoit raisonnable d'accorder au sieur Plateville l'entiere somme de quinze cent livres, cela se pouvant faire sans augmentation de fraiz puisque la province n'estoit plus en occasion d'en faire pour le sieur Vitrac qui avoit quitté.
Sur quoy les Estatz ont resolu et arresté que les deliberations cy devant prises en faveur du sieur Vitrac en faveur de l'establissement d'une academie dans la ville de Montpellier seront et demeureront comme non avenues, et entrant en consideration des despenses que le sieur Plateville est obligé de faire a Carcassonne par le grand nombre de chevaux qu'il entretient, a esté deliberé que pour luy donner moyen de continuer d'eslever la noblesse avec la mesme application, il luy sera payé par le thresorier de la bourse la somme de quinze cent livres chaque année tant qu'il plaira aux Estatz, l'assemblée s'y reservant d'y deliberer chaque année sur le tesmoignage qui luy sera rendu de l'utilité de cet establissement.

Culture 16811217(02)
Enseignement
Le sr Vitrac ayant cessé de faire fonctionner son académie de Montpellier pour partir en Allemagne, le sr Plateville, qui en a établi une à Carcassonne, bénéficiera de la totalité des 1 500 l. que la délib. du 13/12/1680 avait décidé de partager entre eux Action des Etats

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