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Délibération 17781207(03)



Nature Délibération en séance plénière
Code de la délibération 17781207(03)
CODE de la session 17781029
Date 07/12/1778
Cote de la source C 7600
Folio 373-374
Espace occupé 1,5

Texte :

Monseigneur l'évêque de Montpellier a dit encore : Qu'il fut présenté aux Etats dans leur dernière assemblée par la communauté de Frontignan un mémoire par lequel elle expose le grand nombre de maladies annuelles que les habitants de cette ville éprouvent ; & elle supplioit les Etats de vouloir bien venir à son secours pour arrêter les progrès d'une mortalité qui ne pouvoit manquer de la détruire.
Que sur le rapport qui leur fut fait de ce mémoire, il fut délibéré le 18 décembre 1777 que par les trois Directeurs des Travaux-Publics, auxquels il a été joint depuis M. Barthez, vice-chancelier en la Faculté de Médecine de l'Université de Montpellier, & M. Pouget le fils, lieutenant-général de l'Amirauté à Sète, il seroit procédé à la vérification des causes qui menacent cette communauté de son entière destruction & des moyens auxquels on pourroit avoir recours pour en prévenir les suites & les effets.
Qu’en conséquence cette vérification a été faite vers le milieu du mois d'octobre de cette année, & que le rapport qui en a été dressé indique plusieurs causes qui peuvent concourir à altérer la salubrité de l'air & produire les maladies dont les effets sont également tristes & sensibles.
Qu'entre ces différentes causes, il y en a une sur laquelle on insiste dans ce rapport, qui est la situation aux environs de la ville de quelques marres dont les exhalaisons sont extrêmement corrompues ; & que les eaux qui croupissent dans les fossés de la ville & le peu de profondeur du port ne peuvent aussi manquer de produire le même effet.
Que parmi les moyens qu'on indique pour y remédier on insiste sur le comblement de ces marres dont il vient d'être parlé, en y faisant porter des terres qu'on prendroit aux endroits indiqués dans ce rapport. Qu'on propose de donner un écoulement aux eaux qui sont dans les fossés de la ville, & qu'à l'égard du port, on fait connoître la nécessité de le recreuser avec un ponton, en se servant des terres qu'on en retireroit pour achever le comblement de la marre qui en est la plus proche.
Qu’enfin, comme les eaux de l'étang ont très-peu de profondeur dans cette partie, on propose de donner une communication de ces eaux avec celles de la mer, en la manière qui est indiquée, & qui consiste à faire successivement différentes ouvertures à la plage, en se servant des sables qu'on en retireroit pour les différents comblements à faire autour de la ville.
Que dans la nécessité de faire cesser, s'il est possible, la mortalité des habitants d'une ville autrefois si bien peuplée, MM. les Commissaires ont été instruits qu'elle se chargeoit de pourvoir au comblement de la petite marre qui est le plus près d'une des portes, et qu'il leur a paru qu'en suivant les vues qui ont dicté la délibération prise par les Etats dans leur dernière assemblée, on ne pouvoit éviter de destiner l'année prochaine & les suivantes, s'il y a lieu, une certaine somme pour exécuter les ouvrages indiqués par la vérification qui a été faite par les trois Directeurs, dont l'expérience, les connoissances particulières du sieur Pouget sur la durée des maladies éprouvées par cette communauté, & les lumières animées par le génie du sieur Barthez, paroissent mériter la confiance des Etats, en observant que la somme qui sera déterminée & imposée l'année prochaine sera employée sur les devis du sieur Grangent aux ouvrages indiqués ci-dessus, en commençant par ceux qui paroîtront les plus urgents.
Sur quoi il a été délibéré d'imposer l'année prochaine 1779 une somme de six mille livres, laquelle sera employée sur les devis du sieur Grangent, Directeur, suivant l'adjudication qui en sera faite par MM. les commissaires du diocese, aux ouvrages qui paroîtront les plus pressants pour contribuer, en procurant la salubrité de l'air, à diminuer le nombre de maladies que cette communauté éprouve.

Santé et assistance 17781207(03)
Maladies et assainissement
Imposition de 6 000 l. pour les "ouvrages qui paroîtront les plus pressants pour contribuer, en procurant la salubrité de l'air, à diminuer le nombre de maladies" qu'éprouve Frontignan Action des Etats

Société, santé, assistance