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Délibération 17801212(08)
| Nature |
Délibération en séance plénière |
| Code de la délibération |
17801212(08) |
| CODE de la session |
17801130 |
| Date |
12/12/1780 |
| Cote de la source |
C 7612 |
| Folio |
48-49 |
| Espace occupé |
1,3 |
Texte :
Monseigneur l'évêque de Montpellier a dit ensuite : que les Etats ayant déterminé par leur délibération de l'année derniere que l'entrepreneur des travaux du canal entrepris depuis celui de Sette jusques à celui des étangs auprès du pont de la Peyrade, seroit vivement pressé de mettre assez d'activité dans ses opérations pour employer à cet ouvrage pendant le cours de la présente année non seulement la somme qui restoit en caisse de l'imposition faite l'année précédente, mais encore celle de vingt-deux mille cinq cents livres imposée celle-ci, ;les intentions de l'assemblée ont commencé d'être exécutées par un nouveau régisseur qui, ayant d'abord travaillé au recreusement dudit canal à la pêle, mais infructueusement, parce que les terres imbibées des eaux qui avoient séjourné dans les atteliers s'ébouloient à mesure qu'on les épuisoit, a eu recours a l'emploi du ponton, dont le travail étant plus lent, on n'a pu perfectionner qu'une partie d'environ deux cents toises de longueur, mais que 1'entrepreneur s'étant maintenant procuré deux pontons au lieu d'un, on peut se flatter que l'ouvrage qui sera fait l'année prochaine sera beaucoup plus considérable.
Que les Etats ayant déterminé par leur délibération du 12 novembre 1778, de faire semer les francs-bords de ce canal en sainfoin ou en chiendent, et d'en revêtir les taluts en pierraille pour en prévenir les éboulements, on s'étoit occupé de l'une et de l'autre de ces précautions, mais que les semences qui avoient réussi dans le printems, ont ensuite péri par la sécheresse, et que l'entrepreneur qui étoit chargé de leur entretien se dispose à remplir ses obligations en en faisant des nouvelles, ayant eu soin d'ailleurs d'entretenir les plantations de tamaris faites les années précédentes.
Qu’on a fait d'un autre côté l'essai sur environ vingt toises de longueur du revêtement des talus dud. canal en pierraillle, mais que le sieur Garipuy ayant reconnu qu'on ne trouvoit cette espece de matériaux qu'à une très-grande distance, et que dès-lors son emploi seroit presque aussi cher qu'un calada, quoique beaucoup moins solide, ce directeur a crû devoir faire un autre essai du revêtement en pierre séche sur une pareille longueur de vingt toises, et qu'il en a résulté que chaque toise coûteroit treize livres dix sols au lieu de douze livres à quoi reviendroit la pierraille.
Que MM. les commissaires s'étant transportés sur les lieux lors de la derniere sonde du port, n'ont pu se refuser à la préférence que paroît mériter ce dernier parti malgré l'augmentation qu'il présente d'une dépense qui ne peut être que très-modique.
Enfin que la somme d'environ trente mille livres, qui reste en caisse sur les fonds précédemment faits, pourra être sûrement employée à pousser avec toute l'activité possible les travaux de l'année prochaine avec le même fonds de vingt-cinq mille livres dont MM. les commissaires ont cru devoir proposer aux Etats de délibérer l'imposition.
Sur quoi il a été délibéré d'approuver que le revêtement des taluts de ce canal soit continué en pierre séche à raison de treise livres dix sols la toise longue, et d'imposer vingt-cinq mille livres pour être employés pendant l'année prochaine avec le reste des fonds précédemment faits aux différents travaux dudit canal.
| Economie |
17801212(08) |
| Cours d'eau et voies navigables |
| Imposition de 25 000 l. pour les travaux du canal joignant celui de Sète à celui des étangs auprès du pont de la Peyrade |
Action des Etats
Travaux publics et communications |
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| Economie |
17801212(08) |
| Travaux publics |
| La sécheresse ayant tué le sainfoin et le chiendent semé sur les talus du canal joignant celui de Sète à celui des étangs (mais les tamaris ont résisté), les Etats approuvent un revêtement en calada ou pierres sèches |
Action des Etats
Travaux publics et communications |
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