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Délibération 17880103(02)



Nature Délibération en séance plénière
Code de la délibération 17880103(02)
CODE de la session 17871213
Date 03/01/1788
Cote de la source C 7643
Folio 230-231
Espace occupé 1,2

Texte :

Monseigneur l'evêque de Montpellier a dit ensuite : Que le sieur de Montferrier a fait à MM. les Commissaires le rapport d'une délibération prise le 25 novembre dernier par la ville de Beziers, dans laquelle il est exposé que le passage des grandes routes dans l'intérieur des villes étant fort incommode, & pour les habitants, & pour les voyageurs, les Etats s'attachent à faire diriger les chemins autour des villes sans les traverser ; que la grande route qui passe dans Beziers étant une des plus fréquentées, à raison de la communication qu'elle forme entre le Haut & Bas-Languedoc, & avec l'Espagne, la province l'auroit sans doute faite établir au-dehors de la ville, si la colline escarpée sur laquelle la ville est située du côté du nord ne présentoit un obstacle trop difficile à vaincre.
Que moins l'exécution d'un tel projet paroît praticable, plus il est essentiel de rendre le passage libre & sûr dans l'intérieur de la ville, & c'est ce qui a toujours excité la vigilance de ses administrateurs.
Que le pavé est entretenu avec le plus grand soin, partout où passe la grande route ; que le Directeur des Travaux de la province, ayant jugé convenable, il y a quelques années, de changer sa direction dans une de ses parties, le pavé fut refait à neuf dans la direction indiquée.
Que la communauté a employé vingt mille livres à la reconstruction de la porte des Carmes, par laquelle les voyageurs entrent dans la ville, & qui étoit auparavant trop étroite, & gênoit le passage des voitures.
Qu'il n'y a actuellement qu'un seul endroit où elles ne puissent pas passer librement ; & cet obstacle est formé vers la partie supérieure de la rue françoise, par la maison du sieur de Gayon, qui barrant entièrement la rue qui conduit à la place de la Magdelaine, & par où passe la grande route, forme un contour si dangereux que des voitures y versent journellement,
Que la ville auroit depuis longtemps pris les moyens convenables pour acquérir & faire démolir la partie de cette maison nécessaire pour desobstruer la route, si ses ressources le lui avoient permis, & que les sacrifices considérables qu'elle a faits lui donnent lieu d'attendre de la générosité des Etats qu'ils voudront bien se charger des frais de cette acquisition.
Que tel est l'objet des sollicitations que les consuls ont été chargés d'adresser à cette assemblée, que MM. les Commissaires ont pensé que l'entretien des routes ayant toujours été à la charge des villes dans leur intérieur, les Etats ne pourroient sans s'exposer à une infinité de demandes de la même nature, accueillir celle de la ville de Beziers, & ils ont été conséquemment d'avis de leur proposer de n'y avoir aucun égard.
Ce qui a été ainsi délibéré.

Economie 17880103(02)
Travaux publics
Les Etats rejettent la demande de la communauté de Béziers de leur faire prendre en charge l'acquisition et la démolition d'une maison qui barre la rue où passe la grande route, car l'entretien des routes est à la charge des villes dans leur intérieur Action des Etats

Travaux publics et communications