AIDE Fermer

TRI DE RÉSULTATS


Pour trier les tableaux de résultats, il suffit de cliquer sur un des intitulés de colonne.



Vous pouvez également faire des tris sur plusieurs critères en cliquant sur plusieurs intitulés de colonne tout en maintenant la touche "majuscule" enfoncée.


Le nombre de critères de tri n'est pas limité.


aide
Accueil / Recherche trans-session / Lettre du roi ou de ses représ. à l'intent. des E. - E17171227(3)

Discours/Cérémonie


Lettre du roi ou de ses représ. à l'intent. des E. - E17171227(3)

Nature Lettre du roi ou de ses représ. à l'intent. des E.
Code du discours/geste E17171227(3)
CODE de la session 17171209
Date 27/12/1717
Cote de la source C 7376
Folio 52r
Espace occupé 1,25

Locuteur

Titre np
Nom np
Prénom np
Fonction np


Texte :

Lettre de M. le marquis de Lavrilliere a Mgr l’archeveque de Narbonne
Monsieur,
J’ay presenté au Roy et a Monseigneur le duc d’Orleans les lettres que vous m’avez adressées pour Sa Majesté et Son Altesse Royale et leur ay fait connoitre du mieux qu’il n’a esté possible que vostre zelle singulier et celuy des Estats pour le service l’a emporté sur la situation facheuse de la province et les a determinez a accorder d’un consentement unanime les trois millions de don gratuit et dix huit cent mil livres de capitation qui leur ont esté demandez. Quoy qu’elles vous en temoignent leur entiere satisfaction par les reponses de leur main que vous trouverez cy jointes, je ne puis m’empecher de vous ajouter que ç'a esté au dela de ce que vous pouvez penser, ce qui m’a fait un extrême plaisir, elles en donnent dez a present des marques sensibles a la province en acceptant les propositions qui ont esté faites par rapport a la capitation et par les ordres que S. A. R. a donnez pour examiner ce qui se pourra faire a l’egard des autres affaires extraor(inai)res de maniere que la province soit en quelque façon contente en attendant que Sa Majesté puisse luy procurer tous les soulagements dont elle peut avoir besoin. Vous pouvez asseurer les Estats du desir sincere que j’ay de leur rendre mes services et que je n’en laisseray jamais passer l’occasion, vous priant d’estre bien persuadé que je suis toujours parfaitement, Monsieur, vostre très humble et très affectioné serviteur. Signé Lavriliere.
A Paris le 27 decembre 1717.