Délibération 17580131(08)

Nature	Délibération en séance plénière
Code de la délibération	17580131(08)
CODE de la session	17571215
Date	31/01/1758
Cote de la source	C 7509
Folio	177r-178r
Espace occupé	2,1 p.

Texte :

Monseigneur l'évêque de Carcassonne a ajouté que les Etats ayant délibéré le 2 mars 1756 de faire vérifier s'il étoit possible de rendre les rivières d'Arre et d'Hérault flottable du moins à bûche perdue de manière que les bois des montagnes de l'Esperou et de l'Aigoual puissent être transportés avec assés de facilité pour rendre la consommation abondante soit pour l'usage des verreries soit pour celui des particuliers, cette vérification fut faite dans le cours de l'année 1756 par le Sr. Pitot, maître particulier des eaux et forêts, et par deux radelliers de Quillan, et qu'il en résulte qu'il étoit possible d'y réussir en faisant certains ouvrages pour ôter les obstacles qu'on auroit remarqué, mais que le flotage de la rivière d'Arre ne parut pas devoir être d'aucune utilité, qu'il fut en conséquence délibéré le 10 du mois de décembre de la même année que led. directeur des travaux publics du département fairoit un devis des ouvrages indiqués par lad. vérification pour rendre la rivière d'Hérault flottable à bûche perdue, que le Sr. Garipuy a parcouru en conséquence la rivière d'Hérault dans les endroits indiqués étant accompagné d'un radelier de Quillan et dud. Sr. Pitot. Qu'il paroit suivant le procès verbal et devis qu'il en a dressé que les ouvrages à faire pour rendre lad. rivière flottable à bûche perdue sont d'une petite dépense puisqu'ils ne sont évalués qu'à 900 l. et qu'il paroit aussy qu'il n'en couteroit pas beaucoup pour rendre lad. rivière flottable pour des radeaux puisque cette dépense ne reviendroit pas à mille écus, mais qu'elle seroit pour le présent prématurée parce que les forêts de l'Espérou et de l'Aigoual ne peuvent pas fournir des bois propres à former des radeaux, mais seulement du bois à brûler, ce qui doit réduire l'objet de la dépense à celles des ouvrages absolument nécessaires pour le flottage à buche perdue, qu'il est juste cependant de pourvoir au payement des dix neuf journées du radellier de Quillan, compris l'aller et le retour, à raison de 9 l. par jour et de 150 l. pour les déboursés du Sr. Pitot.
Surquoy il a été délibéré d'exécuter les ouvrages énoncés au devis du Sr. Garipuy du 15 octobre 1757 pour rendre la rivière d'Hérault flottable à bûche perdue suivant l'adjudication ou le marché qui en sera fait par MM. les commissaires des travaux publics pendant l'année sans qu'il soit nécessaire de faire aucune imposition à ce sujet, vu la modicité de lad. dépense et cependant qu'il sera payé au radelier la somme de cent soixante onze livres, au Sr. Pitot celle de cent cinquante livres, laquelle sera employée dans la dépense extraordinaire du compte du trésorier de la bourse.

Economie	17580131(08)
Cours d'eau et voies navigables
Décision de faire les ouvrages destinés à rendre flottable (à bûche perdue) l'Hérault et de payer les émoluments du radelier de Quillan et du sr Pitot qui ont aidé le sr Garipuy à faire les devis ; abandon d'un projet semblable pour l'Arre	Action des Etats Travaux publics et communications

TRI DE RÉSULTATS

Délibération 17580131(08)

Texte :