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Délibération 17200116(04)
| Nature |
Délibération en séance plénière |
| Code de la délibération |
17200116(04) |
| CODE de la session |
17191214 |
| Date |
16/01/1720 |
| Cote de la source |
C 7385 |
| Folio |
48v-50r |
| Espace occupé |
2,5 pages |
Texte :
Monseigneur l'Eveque de Besiers a dit ensuite que le Sieur de Montferrier, sindic general, suivant le pouvoir a luy donné par les deliberations des Etats, avoit fait des conventions avec le Sieur Bertrand de St Bauzille pour la continuation de sa pepiniere de muriers du lieu de St Bauzille sur le pied de trois sols pour la fourniture de l'année 1719 et pour les suivantes pendant six ans a raison de quatre sols par pied de murier.
Et que pour satisfaire a l'empressement que les peuples ont de planter des muriers, il a été encore obligé d'établir une pepiniere dans le lieu de Meilhen, diocese d'Usés, dont le Sieur Duclaux est chargé sur le meme pied de 4 s. et une autre dans la ville d'Anduze tenue par le Sieur de La Farelle.
Qu'il a encore convenu avec le Sieur Giot, jardinier a St Chinian, et Paul Verdun, jardinier du St Esprit, qu'ils fourniroient aussy des muriers sur le pied de quatre sols sans que la province soit obligée a aucune avance mais seulement de les payer apres la fourniture sur le pied de quatre sols par pied de murier.
Que suivant l'Etat arresté led. S[r] Bertrand a fourny dix neuf mil neuf cens soixante six pieds de muriers revenant, a raison de trois sols, a deux mil neuf cens quatre vingt quatorze livres dix huit sols.
Que le Sieur Giot, de St Chinian, n'a fourni que dis sept cens pieds de muriers qui reviennent a trois cens quarante livres sur le pied de quatre sols.
Le Sieur Paul Verdun, du St Esprit, la quantité de dix neuf cens soixante dix pieds de muriers qui reviennent a raison de quatre sols piece a trois cens quatre vingt quatorze livres.
Et que François Charles et autres jardiniers de la meme ville ont encore fourny dix sept cens soixante dix sept pieds de muriers qui reviennent, sur le pied de quatre sols piece, a trois cens cinquante cinq livres huit sols suivant l'état qui en a été tenu par le Sieur Prat, maire de la ville.
Touttes lesquelles sommes Messieurs les Comm(issai)res estiment devoir estre employées dans le comptes que le Sieur Bonnier rend aux presents Etats, et que l'assemblée doit approuver les pepinieres etablies par le Sieur de Montferrier, connoissant le grand avantage qu'on retire de la production des muriers.
Que le Sieur Duclaux, de Meilhen, n'a point raporté l'état de la fourniture qu'il a faite et qu'ainsy il ne peut estre payé que l'année prochaine.
Qu'il y a encore une pepiniere de muriers dans le diocese de Toulouse, mais que l'entrepreneur n'en a pas envoyé l'état qui sera arresté a la premiere assemblée de la commission.
Surquoy les Etats ont approuvé les conventions passées par le Sieur de Montferrier, sindic general, avec les Sieurs Bertrand de St Bauzille, Duclaux de Meilhen, Lafarelle d'Anduze et Giot de St Chinian pour l'etablissement des pepinieres et deliberé que la somme de deux mil neuf cens quatre vingt quatorze livres dix huit sols sera employée en depense dans le compte que le Sieur Bonnier rend aux presents Etats en faveur du Sieur Bertrand, et en faveur du S[r] Giot de St Chinian trois cens quarante livres, et en faveur de Paul Verdun, jardinier du St Esprit, trois cens quatre vingt quatorze livres..
Qu'il sera aussy employé dans led. compte trois cens cinquante cinq livres en faveur de quelques jardiniers du St Esprit qui ont fourny dix sept cens soixante dix sept pieds de muriers, laquelle somme sera payée sur la quittance du Sieur Prat, maire du St Esprit.
| Economie |
17200116(04) |
| Sériciculture et soierie |
| Subvention de 2 994 l. 18 s. pour différentes pépinières de mûriers ; approbation des conventions passées par le syndic Montferrier ; paiement de 1 089 l. à des jardiniers ; "empressement que les peuples ont de planter des mûriers" |
Action des Etats
Agriculture, élevage, commerce, industrie |
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