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Délibération 17791216(03)
Nature |
Délibération en séance plénière |
Code de la délibération |
17791216(03) |
CODE de la session |
17791125 |
Date |
16/12/1779 |
Cote de la source |
C 7604 |
Folio |
157-158 |
Espace occupé |
1,2 |
Texte :
Monseigneur l'évêque de Montpellier a dit encore : Qu'il fut rendu compte l’année derniere des réparations qui avoient été faites aux chaussées du Vidourle dans les différentes communautés situées sur le bord de cette riviere, & qu'il avoit été retenu à l'entrepreneur de ces réparations une somme de mille livres, pour ne lui être payée qu'après avoir fait la plantation des tamaris qu'il étoit tenu de faire sur le talus des parties des chaussées qu'il avoit réparées dans la communauté de Marsillargues.
Que cet entrepreneur ayant laissé passer la saison propre à cette plantation, le sieur Grangent a fait une appréciation de ce qu'il en pourroit coûter pour la faire, qui se porte à trois cents soixante-dix-sept livres ; laquelle somme a été déduite de celle de mille livres ci-dessus ; en sorte qu'il lui a été payé celle de six cents vingt-trois livres pour reste & entier paiement des ouvrages qu'il a faits ; & qu'il sera pourvu dans la saison à la plantation des tamaris à la diligence du syndic du diocese de Nismes, au moyen de celle qui a été retenue.
Que les possesseurs des biens-fonds situés sur les bords de la riviere du Vidourle au-dessus du pont de Lunel, dans les communautés de Lunel & de Villetelle, ont présenté un mémoire, par lequel ils exposent que les eaux pluviales qui descendent des garrigues de Lunel sont dirigées vers la riviere où elles devroient avoir leur issue naturelle ; que par les levées faites au Vidourle, on a fermé le passage de ces eaux, en sorte qu'elles séjournent dans les bas-fonds, & principalement à un endroit nommé la Bastide, où le chemin qui conduit à Villetelle & à divers moulins est devenu impraticable par le séjour de ces eaux sur une longueur d'environ trois cents cinquante toises ; & qu'ils demandent à la Province de faire réparer le chemin ; mais qu'il est à remarquer que la Province n'a fait aucune réparation dans cette partie des chaussées, que la communauté de Lunel en a fait réparer les crevasses, étant chargée de leur entretien ; & qu'il paroît que c'est à cette communauté & aux habitants de Villetelle à donner l'écoulement aux eaux dont il s'agit, & à faire réparer le mauvais état du chemin dont on se plaint.
Que dès-lors il paroît qu'il n'y a d'autre délibération à prendre au sujet des chaussées du Vidourle, si ce n'est d'approuver l'emploi de la somme de mille livres, dont on vient de parler, & d'exhorter toujours de plus fort le syndic du diocese de Nismes de tenir la main à ce que les communautés riveraines les entretiennent avec attention, conformément aux précédentes délibérations prises à ce sujet, n'y ayant d'ailleurs rien à prononcer sur la demande des particuliers de Lunel & de Villetelle, sauf à eux à former leur demande contre lesdites communautés ainsi qu'ils aviseront.
Ce qui a été ainsi délibéré, conformément à l'avis de MM. les Commissaires.
Economie |
17791216(03) |
Travaux publics |
Approb. de l'emploi de 1 000 l. à la plantation de tamaris sur les chaussées du Vidourle (l'entrepreneur étant défaillant) ; la demande des riverains de travaux pour faciliter l'écoulement des eaux retenues par ces chaussées est renvoyée aux communautés |
Action des Etats
Travaux publics et communications |
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