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Délibération 17880116(16)
Nature |
Délibération en séance plénière |
Code de la délibération |
17880116(16) |
CODE de la session |
17871213 |
Date |
16/01/1788 |
Cote de la source |
C 7643 |
Folio |
537-538 |
Espace occupé |
1 |
Texte :
Monseigneur l'évêque de Montpellier a dit: Que le sieur Senilhac, docteur en médecine de l'université de cette ville, expose dans un mémoire présenté aux Etats, & dont le sieur Rome, Syndic-Général, a rendu compte à la Commission, qu'étant chargé depuis vingt-cinq ans du soin des pauvres malades de l'hôpital de Saint-Gilles, où il fait sa résidence, il fut nommé en 1786 par délibération des Etats pour prendre soin aussi des ouvriers tombés malades sur les ouvrages du canal de navigation depuis Beaucaire jusques a Aiguesmortes, & portés dans l'hôpital ; la même délibération lui accorda annuellement cent cinquante livres pour ses honoraires ; les Etats croyant sans doute que ledit sieur Senilhac, en la qualité de médecin dudit hôpital, avoit des émoluments, comme il est d'usage dans tous les hôpitaux, & qu'il est cependant notoire qu'il en exerce les fonctions gratuitement.
Il représente que depuis trois ans, les ouvrages du canal de Beaucaire ont fourni une si grande quantité de malades, que l'hôpital ne pouvant les recevoir, ses administrateurs se sont vus forcés, pour secourir ces malheureux, & pour remplir les vues paternelles & bienfaisantes des Etats, de prendre un logement dans la ville, les y faire porter, servir & soigner, notamment l'année dernière, dont les journées ont passé trois mille, non compris celles des ouvriers tombés malades sur ledit ouvrage & qui sont domiciliés à Saint-Gilles, ceux-ci n'étant point reçus dans l'hôpital, & se faisant soigner chez eux, ce qui n'a pas empêché ledit sieur Senilhac de les visiter sans aucune rétribution. Enfin, il observe que tant d'ouvriers malades, soit étrangers soit habitants de Saint-Gilles, ne peuvent qu'absorber la majeure partie de son temps, & que par une suite nécessaire il ne peut donner que légèrement ses soins aux autres habitants malades qui l'honorent de leur confiance, ce qui le prive du salaire mérité.
Dans ces circonstances ledit sieur Senilhac supplie les Etats de vouloir bien lui accorder une gratification en sus des cent cinquante livres qui lui ont été déjà accordés, ou augmenter ses honoraires tant que les travaux du canal de Beaucaire fourniront à l'hôpital de Saint-Gilles des ouvriers malades, & ce en proportion du travail qu'ils lui occasionnent.
Mais MM. les Commissaires n'ont pas pensé que cette demande pût être accueillie.
Sur quoi il a été délibéré qu'il n'y a pas lieu d'accueillir la demande dudit sieur Senilhac.
Santé et assistance |
17880116(16) |
Hôpitaux |
Les Etats rejettent la demande du sieur Sénilhac, médecin chargé des malades de l'hôpital de Saint-Gilles et des ouvriers du canal qui ont besoin de ses soins, de recevoir une augmentation de ses honoraires (actuellement 150 l. par an) |
Action des Etats
Société, santé, assistance |
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Economie |
17880116(16) |
Travaux publics |
L'hôpital de Saint-Gilles a dû louer une maison pour accueillir les ouvriers du canal malades (3 000 journées en un an sans compter ceux qui habitent la ville et qui se font soigner gratuitement chez eux) |
Action des Etats
Travaux publics et communications |
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Economie |
17880116(16) |
Main d'oeuvre |
L'hôpital de Saint-Gilles a dû louer une maison pour accueillir les ouvriers du canal malades (3 000 journées en un an sans compter ceux qui habitent la ville et qui se font soigner gratuitement chez eux) |
Action des Etats
Agriculture, élevage, commerce, industrie |
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