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Délibération 17880118(31)
| Nature |
Délibération en séance plénière |
| Code de la délibération |
17880118(31) |
| CODE de la session |
17871213 |
| Date |
18/01/1788 |
| Cote de la source |
C 7643 |
| Folio |
590-591 |
| Espace occupé |
1,1 |
Texte :
Monseigneur l'évêque de Montpellier a dit : Que le sieur Rome, Syndic-Général, a rendu compte à MM. les Commissaires d'un mémoire présenté aux Etats par plusieurs particuliers propriétaires des maisons, jardins & terres situées après le pont de la boucherie à droite du grand chemin qui va à Castelnau, par lequel ils exposent que la crue des eaux qui viennent des différents ponts du nouveau grand chemin est si considérable que leur ancien lit ne peut plus les contenir, en sorte qu'elles inondent le bas chemin & le rendent impraticable, qu'il est impossible auxdits particuliers d'aborder à leurs possessions, & ceux même qui se trouvent logés au bord de ce chemin se voient exposés à être inondés chez eux ainsi que leurs bestiaux ; ils supplient en conséquence les Etats d'obvier à ce désagrément & de prévenir les malheurs qui peuvent en résulter en faisant creuser le fossé qui longe le grand chemin, depuis le pont de Mascle d'où sortent les eaux jusqu'à celui de la boucherie, & lui donner la largeur nécessaire pour pouvoir les recevoir toutes.
Les susdits propriétaires sollicitent aussi avec empressement la rampe qui doit être construite pour arriver au nouveau grand chemin, & sans laquelle ils ne sauroient voiturer leurs denrées.
Que ce mémoire ayant été présenté pendant l'année à MM. les Commissaires des Travaux-Publics, ils chargèrent le sieur Grangent de vérifier les faits, & que ce Directeur, après s'être assuré par lui-même que les eaux pluviales qui débouchent en grande quantité du pont du jardin de M. Perimond, étant trop resserrées par le nouveau grand chemin qui vient d'être construit, ne pouvoient s'écouler sans dégrader considérablement le chemin des Aubes & sans inonder les maisons des propriétaires qui bordent ledit chemin, s'occupa de dresser le projet d'une rampe percée d'un arceau pour recevoir toutes les eaux pluviales ; mais que comme ce projet faisoit partie de celui de l'élargissement du pont de la boucherie, MM. les Commissaires pendant l'année furent d'avis d'en renvoyer l'exécution aux Etats, pour que ces ouvrages pussent être compris avec ceux de l'élargissement du susdit pont de la boucherie dont ils avoient demandé le projet ; que n'ayant été cependant rien déterminé par les Etats sur cet objet, il paroitroit nécessaire de s'occuper de la construction de la rampe proposée qui est évaluée à cinq mille livres, de manière qu'elle puisse se raccorder avec les ouvrages qui doivent être faits dans la suite pour l'élargissement du pont de la boucherie.
Et que la Commission a été en conséquence d'avis de proposer aux Etats de délibérer de charger ledit sieur Grangent de dresser le plan & devis estimatif de la construction de ladite rampe projetée, pour l'adjudication en être faite par MM. les Commissaires des Travaux-Publics pendant l'année, & que la dépense en sera prise sur les fonds destinés à la grande ligne.
Ce qui a été ainsi délibéré.
| Economie |
17880118(31) |
| Travaux publics |
| Le sieur Grangent fera le devis d'une rampe à construire, munie d'un arceau, pour éviter les inondations dues au nouveau grand chemin qui va de Montpellier à Castelnau ; le montant des travaux sera pris sur les fonds de la grande ligne |
Action des Etats
Travaux publics et communications |
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