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Discours/Cérémonie


Discours d'un membre des Etats - E16821024(2)

Nature Discours d'un membre des Etats
Code du discours/geste E16821024(2)
CODE de la session 16821022
Date 24/10/1682
Cote de la source C 7214
Folio 4r-4v
Espace occupé 0,6

Locuteur

Titre Monseigneur le cardinal
Nom Bonsy (Bonzi) de
Prénom np
Fonction Président des Etats


Texte :

Monseigneur le cardinal de Bonsy, president des Estatz, a dit que l'assemblée se trouvant formée par le serment qu'elle venoit de prester, le premier pas qu'elle avoit a faire estoit de faire saluer de sa part Monsieur le duc de Noailles et Messieurs les autres commissaires du Roy, qu'avant de nommer pour cela des deputez, il croyoit luy devoir faire faire quelque reflexion sur la perte qu'elle venoit de faire par la mort du filz d'Henry Le Grand, dont la memoire devoit estre chere et en veneration a la province par la douceur de son gouvernement et par l'attachement particulier qu'il avoit eu dans toutes les occasions pour ses interestz, que Sa Majesté ne pouvoit mieux reparer cette perte ny donner a la province des marques plus sensibles de son affection qu'en luy donnant son propre fils pour gouverneur, dont les inclinations bienfaisantes et l'application avec laquelle Sa M[ajesté] prenoit soin de le faire eslever faisoient justement esperer que la province en recevroit un advantage très considerable, que comme son bas age ne luy permetoit pas encore d'y venir pour faire les fonctions de son gouvernement, Sa M[ajest]é avoit bien voulu par avance vous faire gouster une partie des graces qu'elle devoit recevoir en son chef, que son illustre naissance, le rang considerable qu'il avoit auprès de la personne du Roy, sa fidelité inviolable pour son service, et toutes ses autres grandes qualitez soutenues d'une pieté exemplaire le faisoient distinguer et admirer de toute la cour, et qu'ainsy on ne pouvoit pas se trop presser de deputer vers luy, pour luy tesmoigner combien les Estatz sont sensibles aux tesmoignages de bonté que le Roy a eu pour la province en cette rencontre.