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Discours/Cérémonie


Discours de l'un des commissaires du roi - R16821119(2)

Nature Discours de l'un des commissaires du roi
Code du discours/geste R16821119(2)
CODE de la session 16821022
Date 19/11/1682
Cote de la source C 7217
Folio 62r-62v
Espace occupé 2 p.

Locuteur

Titre Monseigneur le duc
Nom Noailles, de
Prénom np
Fonction np


Texte :

[Conférence entre les commissaires du roi et ceux des Etats sur les manufactures de Saptes et de Clermont ; l'archevêque de Toulouse vient de faire un discours expliquant pourquoi les Etats refusent d'entrer dans cette affaire] A quoy Monseigneur le duc de Noailles auroit repondu que quand Sa Majesté les a chargez par un article de ses Instructions de faire instance aux Estats pour cette affaire, elle ne le faisoit que pour leurs biens propres, que les sommes qu'on estoit chargé de leur demander n'entroient point dans le coffre du Roy et qu'elle(s) s'apliquoi(en)t a la chose mesme dont le fruit en devoit revenir a la province, que c'estoit dans ces veuës de leur interest propre qu'on avoit ordre d'y soliciter les Estats, leur laissant neantmoins la liberté de prendre leurs seuretez pour le retour des sommes qu'on avoit ordre de leur demander, qu'il leur estoit même libre encore de former un societté, si celle qui se presentoit ne leur convenoit pas, et que pourveu que Sa Majesté peut voir restablir ses manufactures, ce luy seroit une satisfaction très grande pour le bien du commerce, et qu'a l'égard de la disproportion des sommes que l'ancienne societté pretendoit d'avec celles que le Roy limitoit dans son intention (sic), les Estats n'avoient qu'a se conformer a ce qui est porté par l'article, et qu'une obeissance prompte aux volontez du Roy estoit le meilleur party que les Estats pouvoient prendre dans cette conjonctrure, celle qu'ils ont fait toujours paroistre dans leurs autres affaires qui leur ont esté proposez de la part du Roy leur devoit servir de regle et de modele pour s'attirer la continuation des graces et des bontez de Sa Majesté, Monseigneur le duc de Noailles ayant ajouté qu'ils n'avoient rien de mieux a leur dire ny a leur conseiller dans la conjoncture presente, et que si les Estats entroient dans cette disposition, il estoit persuaadé que Sa Majesté leur scauroit bon gré de leur conduitte, ayant prié Messieurs les deputez d'assurer toutte l'assemblée du desir qu'il avoit de leur donner en cette rencontre et en toutte autre des temoignages de leur affection et de son estime pour le general et pour eux en particulier.